Space is the Place

 
Une performance dans l’espace public. 
avec Emilienne Tempels, Cécile Maidon, Isabelle Bats, Sandrine Nicaise, Boris Dambly et Thymios Fountas, Alexandre Dewez et Hugo Favier 
 
 
Après avoir tenté de rejoindre en radeau la principauté de Sealand, micro nation  située au milieu de la Manche, après avoir déployé un tank gonflable afin de  réconquérir la souveraintenté de notre imaginaire, après avoir construit des signaux  lumineux sur le toit des théâtres pour interpeller les citoyens et les politiques sur la  nécessité de repenser le monde d’après, la Ghost Army continue d’explorer des  territoires toujours plus utopiques. Avec ses modestes moyens, cette petite  communauté d’artistes tente de construire une fusée dans le cadre d’un chantier  participatif.
Le but de cette mission est de rappeler le caractère universel de l’espace. En effet, selon  les Nations-Unies, l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps  célestes, peut être exploré et utilisé librement par tous sans aucune discrimination, dans  des conditions d’égalité et conformément au droit international – toutes les régions des  corps célestes devant être librement accessibles.
La perspective d’un espace ne pouvant être revendiqué par aucun état ou aucune  industrie les pousse à se réunir et – en marge du chantier – à amorcer des pistes de  réflexions sur les stratégies nécessaires pour échapper aux malaises du monde  contemporain. Pour le collectif – composé d’acteurs, de plasticiens, de scénographes, de  dramaturges et d’un chien – cette fusée est l’occasion de poser cette question : « Dans un  contexte où le secteur culturel est malmené, si les artistes ne sont plus les bienvenus sur  terre, alors leur place n’est-elle pas dans le cosmos ? »
Cette recherche prend la forme d’une installation dans l’espace public, pouvant être  activée dans le cadre d’une performance à la fois solennelle, musicale et pyrotechnique.  En effet, au terme du chantier, une cérémonie de mise à feu sera organisée publiquement  et chacun sera invité, si il ou elle le désire, à rejoindre le collectif et  explorer l’infini d’un territoire débarrassé des aliénations imposées par les industries, les  gouvernements et les armées. 
 
 
photo: Hichem Dahes
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