Archive For The “scénographie” Category

Penthésilée

Penthésilée

Penthésilée

“Ce soir par permission spéciale, Penthésilée, pièce canine. Personnages : des héros, des roquets, des femmes. L’héroïne déchire celui qu’elle aime, et le dévore, poils et peau, jusqu’au bout.”

(c) Michel Boermans et Annah Schaeffer

Mise en scène Thibaut Wenger Avec Cécile Maidon, Nelly Latour, Julia Le Faou, Fanny Cuvelier, Pedro Cabanas, Michel De Mars, Louis Sylvestrie, Nicolas Patouraux, Marie Bruckmann, Pauline Gillet Chassanne, Hugo Favier, Ipek Esra Kinay, Lucie Montay, Aaricia Dubois, Elisa Peters Scénographie Boris Dambly / Construction décor Laurent Liber, Frédéric OpdeBeeck et Pieter Boucher / Costumes Claire Schirck assistée de Bleuenn Brosolo / Création lumières Matthieu Ferry/ Musiques et création son Geoffrey SorgiusThomas Caillou/ Assistanat à la mise en scène Hugo Favier / régie Nicolas Sanchez Traduction Ruth Orthmann et Eloi Recoing / Production Patrice Bonnafoux

 
Maison Renard

Maison Renard

Maison Renard

Bertrand en est convaincu: la fin du monde, c’est pour demain. Entre le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la menace nucléaire et l’épuisement des ressources, il ne faudra pas attendre 2050 pour que tout s’effondre. Heureusement son entreprise détient LA solution. Ce soir, il vous présente la B.A.D. (Base autonome durable) du Théâtre de Namur. La seule alternative pour vous sauver de la catastrophe à venir, du moins, si vous en avez les moyens.

Aussi drôle que cynique, “Maison Renard” est un spectacle entièrement réalisé avec des données issues du monde scientifique. Doit-on vraiment craindre un effondrement de notre civilisation? Comment vivre en autonomie totale? Quelles seront les véritables victimes en cas d’effondrement? Après ce spectacle, la survie n’aura plus aucun secret pour vous.

De et par Alexandre Dewez Aide à l’écriture : Jean-Michel Frère Assistanat : Alexis Spinoy Scénographie : Boris Dambly et Laurent Liber Aide technique vidéo : Tonin Bruneton

Un projet de ZOE (asbl) en coproduction avec la Compagnie Victor B., le Théâtre de Namur/Centre Dramatique et La Coop asbl.

 
A l’Effigie

A l’Effigie

A l’Effigie _ work in progress

de Lorenzo De Angelis, en collaboration avec Boris Dambly

Ce volet, deuxième d’une trilogie sur la violence, traite de la force brutale. Quelle soit force de construction ou de destruction.

On pourrait parler d’un rapport puéril au monde… « je veux quelque-chose et l’obtiens au dépend
de tout le reste. » ; un geste effectué sans aucune préoccupation de ses conséquences. Il s’agit de l’application du désir dont la réalisation implique forcement une destruction.

On connaît tous le plaisir de détruire, jouissif, malsain peut-être, mais aussi salvateur. L’acte est de
toute façon libérateur nos pulsions et de l’ordre qui nous empêche les délivrer.

C’est la force qui fait violence qui vient annuler ou reverser la situation donnée.

On part donc du bloc pour arriver au tapis de gravier en passant par tous les paysages, par toutes
les phases d’une civilisation, depuis son terreau, son germe, sa magnificence, jusqu’à son déclin, sa dégénérescence et son retour à la poussière.

Ce qui est aussi exposé là, c’est le rapport au monde de l’homme moderne, celui qui s’est
muni d’outils qui lui permettent de décupler sa force, et son impact sur le monde, générant ainsi
une sorte de rapport inégal à celui-ci.

J’aimerais, à travers cette sorte de rituel performatif, « Jouer au diable », pour
mieux le définir le comprendre comme dans les carnavals ; ce jeu d’incarnations qui sont aussi l’occasion de s’adonner à la fascination, à l’attirance pour ces forces sombres et la fièvre de l’or qui sont en
nous.

Un acte violent, déposés sans jugements, afin de laisser libre cours à l’émotion esthétique ou à l’horreur symbolique, ainsi qu’à tous les sentiments qui se situent dans l’intervalle. Il y a à la fois une fascination noire, et une compassion pour ce qui fait de l’humain ce qu’il est ; cet animal à l’intelligence étrange.

Lorenzo De Angelis

 

 

photo: Armand Morin

Muséographies

Muséographies

Halles st Géry Muséographies

Entre 2017 et 2018, Stéphanie Pécourt me demande régulièrement de signer les muséographies des expositions qu’elle organise aux Halles st Gery. 
J’ai donc eu l’occasion de travailler sur des thèmes aussi variés que “Le Bruxelles des Révolutionnaires” (d’après le livre éponyme d’Anne Morelli); “Alive, un autre regard sur les cimetières”; “Congo Poker” l’héritage de Patrice Lumumba ou “Sex in the City” une histoire de la sexualité clandestine à Bruxelles. 

Le Salon des refusés

Le Salon des refusés

le salon des refusés

Salon des Refusés (sans jury ni récompense) 

2012

« Salon des Refusés tiendra une place particulière dans mon parcours puisqu’il s’agira pour moi de travailler dans une économie de moyens et de temps et selon un mode de production qui s’apparentera à celui de mes toutes premières créations. Dans cet esprit je me suis associé à un tout jeune scénographe, Boris Dambly. Ce sera pour moi l’occasion de travailler de manière “spontanée” et précaire dans un cadre singulier qui ne sera pas sans évoquer ceux que le théâtre de Kantor (premier choc de théâtre) proposait. Retour aux sources, transition ou involution? Le salon dira.Le Salon des Refusés (sans jury ni récompenses) fait écho au salon éponyme qui se tint à Paris en 1863. A cette époque, le jury du salon officiel de peinture et sculpture, désigné par les membres de l’Académie, refusa près de trois mille œuvres sur les cinq mille envoyées. Suite à cette hécatombe, les postulants exclus déclenchèrent une polémique qui déboucha, avec ordre de l’empereur, sur la création d’un salon dit des refusés. Inutile de préciser que cette décision fut largement contestée par l’Académie et les artistes officiels. Pourtant, parmi les exposants refusés qui subirent les quolibets des visiteurs et critiques, on pouvait voir ici un Manet, là un Pissarro… une partie des fondateurs de la modernité, ceux qu’on nommera plus tard les Impressionnistes.Dans la situation actuelle, le Salon des Refusés prendra la forme d’une boîte placée au centre du foyer de la Balsamine. Ce cube aux dimensions modestes – véritable théâtre dans le théâtre – proposera une programmation parallèle non officielle. Les idées qui y seront matérialisées sont celles qui, dans l’esprit commun, ne peuvent appartenir aux scènes officielles parce qu’on les juge, dans un sursaut de lucidité ou d’autocensure, indignes. Ces rebuts qui auraient dû disparaître dans les oubliettes de nos pensées obscures, et auxquels les spectateurs ont réchappé souvent de justesse, peuvent trouver ici, in extremis, un espace d’expression et d’épanouissement pour le meilleur et pour le pire, mais sans jury ni récompenses. Salon des Refusés sera composé de cinq épisodes, représentés une seule et unique fois, conférant à l’ensemble du projet sa dimension performative. Chaque épisode sera donc à la fois une partie et un tout. A ce principe s’ajoutera un mode de production minimal basé en grande partie sur un volontariat bienveillant et un temps de répétition condensé sur des périodes courtes voire très courtes. Les intervenants du Salon des Refusés seront divers (acteurs, non acteurs, performers, etc.). Soyons clair, malgré l’humour qui devrait, lors de ces quelques soirées, suinter des murs du Salon, il sera bien question de la fragilité de l’acte de création, de la notion de réussite ou d’échec dans le monde de l’art et de la précarité de toute entreprise artistique. »

Claude Schmitz

 

 

Photo:  Hichem Dahes

Melanie Daniels

Melanie Daniels

melanie daniels

Melanie Daniels 


Melanie Daniels est la protagoniste du film d’Alfred Hitchcock, Les Oiseaux, réalisé en 1963 et interprété à l’époque par l’actrice américaine Tippi Hedren. Bien qu’il porte le nom du personnage du film, le spectacle ne propose pourtant ni un remake théâtral, ni une suite imaginaire aux Oiseaux d’Alfred Hitchcock, mais une réflexion fantasmatique autour de la création au sens large. Partant d’une situation de départ concrète – le tournage calamiteux d’une improbable suite au chef d’œuvre de Hitchcock – le spectacle glisse progressivement vers des zones plus incertaines qui ne cessent d’interroger, puis de confondre, les rapports entre fiction et réalité.

Meilleure création artistique et technique – Prix de la Critique 2013

Conception et mise en scene, Claude Schmitz.
Avec Marie Bos, Arie Mandelbaum, Kate Moran, Marc Barbé, Davis Freeman, Clément Losson, Patchouli, Radenko Stupar, Sasha Teofanovic.

Musique et création sonore : Thomas Turine

Traitement des voix: Benjamin Dandoy

Scénographie : Boris Dambly

Lumières : Philippe Orlinski

Direction Technique : Fred Op De Beeck

Assistant à la mise en scène: Arthur Egloff

Octavie Piéron – stagiaire lumière.

Assistant production : Clément Dallex Mabille .

Stagiaire scénographie : Marion Garraud

Stagiaire Mise en scène: Judith Ribardière

Costumes: Marie Guillon Le MasneMaquillage: Zaza Da Fonseca

photo: Marie-Françoise Plissart

 

Wilderness

Wilderness

wilderness

 

Wilderness est un spectacle sur la fuite dans la nature. Ou plutôt sur la vie en refuge au milieu des bois. Nous avons besoin de la nature, que nous y mettions le pied ou non. Nous avons besoin de pouvoir nous y échapper aussi sûrement que nous avons besoin d’espoir…

Dans Wilderness, l’ermite brise le contrat social, il veut fuir la marche du siècle. Il s’invente une nouvelle vie ; un autre rapport au temps. Son monde est différent, plus sauvage, plus changeant, plus dangereux, il est tout simplement plus vrai.

Quitter, le temps de Wilderness, le bruit assourdissant et le béton froid de nos villes. Pour se confronter, comme ce personnage seul en scène, enchaînant récits de vie et morceaux de guitare originaux, à la beauté pure, mais aussi à la violence extrême, des forêts, des rivages et des déserts, où règnent à la fois l’équilibre et le chaos. Wilderness est une mise à nu d’un homme confronté à lui-même, à ses limites et à ses désirs, dans les profondeurs d’un monde naturel aux frontières infinies.

Texte

Arieh Worthalter & Vincent Hennebicq

Mise en scène

Vincent Hennebicq

Avec

Arieh Worthalter

Assistante à la dramaturgie

Manah Depauw

Lumière

Arié Van Egmond

Musique et environnement sonore

Thomas Turine

Scénographie

Boris Dambly

Costumes

Emilie Jonet

Assistée d’Esther Denis

Sculpteurs

Laurent Liber, Stéphanie Denoiseux

Régies

Emily Brassier, Stéphanie Denoiseux, Romain Gueudré, Cédric Otte

Construction du décor

Les Ateliers du Théâtre National

Crédits photo & vidéo

Hubert Amiel

 

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